Les Boxers
Footballeurs
Pourquoi un
chien, Pourquoi un Boxer ?
Mais comment fut créée
la race Boxer?...
Pourquoi un chien :
vous êtes vous posé la question...
Moi oui et j’ai trouvé
ma réponse:
J’ai toujours aimé les animaux, je caresse facilement chiens, chats,
mêmes inconnus, geste à ne pas faire... mais je n’ai jamais
envisagé une riposte agressive. Je les aimais, cela doit se sentir,
alors…
Mais cet amour n’allait pas au point d’en désirer un à moi. Absent
toute la journée de mon domicile, rentrant tard, jardin et maison à
entretenir et surtout une petite fille avec qui je partageais mes
temps libres - Piscine à la sortie de l’école avec la traversée de
Lille rapidement pour arriver à l’heure de début de séance, vacances
aux sports d’hiver, visites aux musées, ballades dans les bois, au
zoo, présence à son club de sport, et bien sur vacances a la mer
natation et jeux de plage. Rien que de très classique, un papa qui
éduque, s’amuse, et protége. Pourtant c’est cette phrase qui a un
jour tout changé.
Bien sûr la fillette grandissait, les copains et copines avaient
pris une importance de plus en plus grande dans ses jeux et
relations cela était très bien dans la normalité de la vie.
Et, je revois ce jour comme si c’était hier: je me suis retrouvé
seul sur la plage, seul au milieu du monde je voyais mon ombre sur
le sable, personne à m’occuper, à protéger. Je n’avais pas
l’habitude de cette situation.
Mon envie de
posséder un chien n’est pas née ce jour là. Par ailleurs la
fillette était devenue une adolescente qui en voulait un.
Comment refuser alors que cela représentait inconsciemment pour
moi la réponse à mon besoin d’éduquer et de protéger.
J’acceptais, je lui faisais plaisir mais peut être plus encore a
moi-même mais je l’ignorais. Cela se passait en 1971 et mon
premier boxer arrivait à la maison, Urwick, mâle fauve que l’on
voit sur le site du CUBH
dans le sable avec casquette et cigarette.
Mais pourquoi un
boxer ? Là c’est mon choix. |
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Dans mes relations j’avais été impressionné par « la force
tranquille» que dégageait le boxer d’un ami. Celui-ci, représentant
de commerce, était un monsieur placide, bien rond, enjoué et pouvant
me tenir en haleine pendant des heures du récit de ses anecdotes dû
à son activité. Il nous invitait mes collègues et moi à des
déjeuners qui duraient une bonne partie de l’après-midi. Quand notre
ami arrivait toujours accompagné de son boxer (un male fauve, bien
rond comme son maître) le chien nous gratifiait d’un regard
circulaire comme pour assurer son rôle de garde du corps puis
rassuré de nos intentions envers son maître il se couchait,
attendant que le temps s’écoule. Parfois lorsque la conversation
s’animait, que le ton monté, un éclat de voix, il ouvrait un œil,
rarement les deux, redressait la tête puis rassuré que tout était
normal il reprenait sa méditation sur son triste sort. Je ne sais
plus quel âge il pouvait avoir, mais son flegme, sous nos caresses
et son regard quand il regardait son maître m’avait séduit.
Le chien de la
famille serait un boxer!
Nick |
Si je suis revenu
très vite sur le flegme et la tranquillité que j’attribuais à
cette race, je n’ai jamais eu un seul regret d’avoir choisi un
boxer comme le furent mes 3 compagnons Urwick, Nick, Cliff. Je
leur devais bien cela ! Ils m’ont donné fidélité, amour je
crois, sans rien demandée en échange de plus qu’une caresse et
ne m’ont infligé qu’un seul malheur: « Partir trop tôt »
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Cliff
en expo
Et vous pourquoi
avez-vous désiré un chien et un boxer en particulier ?
Roger Cayzeele
secretaire du CUBH
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